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Semaine de ski de vertical 12 au pied de l’Ossau

Cette année pour la semaine de ski du club, une nouvelle destination a été proposée. Après des années de préparation dans les Alpes, Fernando a décidé que nous étions fin prêts pour le ski de randonnée sur de vraies montagnes, les Pyrénées.

Nous allions découvrir les pentes de l’Ossau, le plateau d’Anéou, le vallon d’Arrious. L’Ossau, c’est cette montagne qui est en fait un vestige du bord d’un immense volcan et dont une partie de la beauté vient de son isolement, rien autour d’elle qui vient la cacher, ou la dominer. Juste une myriade de lacs où elle se mire, et quelquespromontoires d’où on peut l’admirer.

Certains esprits grognons viendront parfois troubler cette nature sauvage par des propos blasphématoires “les Alpes c’est mieux quand même” ou “putain il est où l’Ossau, on y voit rien dans les nuages, elle existe pas cette montagne”. Les calmer sera difficile, il faudra faire appel au Gabas, au greuil, à la garbure et au confit de canard.

Une fois n’est pas coutume le temps n’était pas au top, mais nous avons pu en profiter pour mixer ski de randonnée et escalade. C’est assez incroyable de commencer une journée en montagne dans le froid et la neige et de finir la même journée dans la vallée en T-shirt à grimper dans une falaise sous
le soleil. Un mur dans le gymnase de Laruns sauvera aussi une journée pluvieuse.

Quelques anecdotes ont pimenté notre séjour. Une compét… (euh non une rencontre amicale) autour du thème de la tarte aux pommes et réservée aux présidents, anciens et modernes, sera gagnée par les deux participants !

Un concours de dessert sera remporté haut la main par Nicholas pour un riz au lait. Depuis, j’ai lu que les anciens maçons chinois utilisaient un mortier à base de riz gluant pour construire la muraille de chine. Nicholas a du mélanger les recettes et il parait qu’il faut pas rajouter de h à son nom. Allez comprendre, un jeune qui refuse le h.

Notre présidente sera obligée de tester la canne de ma grand mère pour se promener dans le village. Notre (ancien) président arrivé au sommet de pic Peyreget, s’est essayé au lancé de ski dans la face qu’on avait pas prévue de descendre. Les Alpes étaient présentes dans les randonnées sous forme de flasques remplies de liqueurs à base de plantes. Et, comme le dit l’un de mes collègues, la cerise sur le pompon, le lancer de split board qui mérite à lui seul un petit paragraphe.

Le contexte tout d’abord. Quand vous partez faire du ski de rando évitez les gastéropodes (ceux qui passent leurs temps à ramper sur le sol dès que la pente s’inverse). Le gastéropode veut de la pente,  les longues traversées le fatiguent. Résultat, vous risquez de vous trouver bloqués à la confluence de deux gaves impétueux sans autre recours que la traversée en déchaussant. La dernière anecdote, c’est le snowboard boomerang que son propriétaire lance de l’autre coté du ruisseau et qui soumis à la gravité revient vers la rivière et se mets à suivre le cours impétueux du gave. Rassurez vous tout finira bien, par des rires et moqueries le soir autour du Gabas et du Madiran.